Happening à Reims le 23 mai 2015

UNE COMMUNICATION DU COLLECTIF INTERNATIONAL CAMPAIGNS –
21 MAI 2015

 

Contact Presse – Eric – International Campaigns :
06 86 54 89 56 – info[at]international-campaigns.org

Dans le cadre de la campagne d’envergure nationale STOP aux animaux dans les labos et en soutien à l’Initiative Citoyenne Européenne Stop Vivisection, le collectif abolitionniste International Campaigns organise à REIMS, sur le PARVIS de la CATHEDRALE, un happening SAMEDI 23 MAI 2015 contre l’expérimentation animale (vivisection) qui réunira plus d’une centaine de manifestants.

Opération « REIMS CONTRE la vivisection »
PARVIS de la CATHEDRALE DE REIMS
– SAMEDI 23 MAI 2015 – de 14h à 17h

A l’appel du collectif International Campaigns, plus de 100 citoyens protesteront en silence et de manière statique sur le parvis de la Cathédrale de Reims pour dénoncer le sort réservé aux animaux par l’industrie de l’expérimentation animale et exiger la validation réglementaire et le développement généralisé des méthodes de recherche et de test sans animaux. Ils manifesteront aussi leur soutien à l’Initiative Citoyenne Européenne Stop Vivisection auditée le 11 mai dernier à Bruxelles par la Commission Européenne qui devra rendre son avis sur cette initiative citoyenne d’ici au 03 juin 2015.

Tous les détails de cette opération sur Reims ici.

Après l’Opération STOP VIVISECTION !  organisée par International Campaigns Place de l’Hôtel de Ville à Paris samedi 25 avril 2015 et une vague sans précédent de happenings d’envergure en région à l’automne 2014, dont à Nancy, en soutien à l’Initiative Citoyenne Européenne Stop Vivisection, International Campaigns organise une nouvelle mobilisation citoyenne dans l’Est pour dénoncer sans compromis la recherche animale, les tests sur les animaux ainsi que la dissection.

Cette opération spectaculaire, silencieuse, statique et solennelle qui mobilisera pendant 3 heures dans un triangle plus de 100 citoyens vêtus de noir et portant chacun un panneau revendicatif s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de happenings STOP aux Animaux dans les Labos lancée par International Campaigns en septembre 2011.

La semaine suivante, le 30 mai, le collectif organisera la même opération spectaculaire à Caen.

A propos de l’Initiative Citoyenne Européenne Stop Vivisection

Cette manifestation d’envergure régionale réalisée sur Reims est notamment organisée en soutien à l’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) Stop Vivisection qui a recueilli plus de 1,2 million de signatures certifiées conformes, soit la troisième ICE seulement à réunir toutes les conditions pour son audit par les autorités européennes depuis le lancement de ce processus de démocratie participative. Cette Initiative demande le remplacement des tests sur animaux par des tests plus précis, plus fiables et spécifiques pour l’espèce humaine. Elle a été auditée le 11 mai dernier à Bruxelles par la Commission Européenne qui devra rendre son avis d’ici au 03 juin 2015. Plus d’informations ici.

A propos d’International Campaigns

International Campaigns est un collectif au message abolitionniste composé de militants français pour les droits fondamentaux des animaux qui a été fondé début 2003. Sur Paris et en région, ses bénévoles relaient tout au long de l’année des campagnes internationales et organisent régulièrement des actions locales de sensibilisation.

Le 25 avril 2015, à l’appel du collectif International Campaigns, près de 300 personnes ont protesté en silence à Paris, Place de l’Hôtel de Ville dans le cadre de l’Opération STOP Vivisection pendant 3 heures pour exiger l’abandon du « modèle animal » et réclamer le financement massif des méthodes de test et de recherche sans animaux et une évolution de la réglementation en faveur de ces méthodes éthiques et performantes.

Le 26 avril 2014, à l’appel du collectif International Campaigns, 300 personnes avaient également protesté à Paris en silence, Place de la République dans le cadre de l’Opération Cages Vides avec les mêmes revendications abolitionnistes.

Le communiqué de presse et le dossier de presse sont disponibles au format PDF sur demande à info[at]international-campaigns.org

Campagne de happenings STOP aux animaux dans les labos !

Partie intégrante de la campagne nationale et permanente STOP aux Animaux dans les Labos, cette campagne de happenings contre la recherche animale lancée par International Campaigns en septembre 2011 a pour but de protester dans les grandes agglomérations françaises où des établissements publics et privés pratiquent des expériences sur des animaux (vivisection). L’objectif de ces opérations d’envergure est, d’une part, de dénoncer pour des raisons éthiques et scientifiques les tests et expériences sur les animaux et, d’autre part, d’exiger la validation réglementaire et le développement massif et généralisé des méthodes scientifiques de recherche et de tests sans animaux, méthodes encore trop largement sous-exploitées et ignorées.

D’autres happenings d’envergure régionale contre l’expérimentation animale seront organisés par le collectif International Campaigns à travers la France jusqu’à l’automne 2015 et notamment samedi 30 mai à Caen.

Historique des happenings Stop aux animaux dans les labos à travers la France depuis septembre 2011.

Contexte de la mobilisation

  • L’Initiative Citoyenne Européenne Stop Vivisection qui a obtenu le million de signatures de citoyens requis demande le remplacement des tests sur animaux par des tests plus précis, plus fiables, et spécifiques pour l’espèce humaine. L’ICE Stop Vivisection a été auditée le 11 mai dernier à Bruxelles par la Commission Européenne qui devra rendre son avis d’ici au 03 juin 2015. Pour en savoir plus sur l’ICE, cliquez ici.
  • La transposition en droit français début 2013 de la Directive européenne sur l’encadrement de l’expérimentation sur les animaux en Europe adoptée en 2010 soutient et défend les pires expériences sur les animaux sur le territoire européen où un minimum (officiel) de 12 millions* d’animaux désormais reconnus comme des doués de sensibilité continuent d’être martyrisés et sacrifiés au nom de la recherche (fondamentale et appliquée), de l’enseignement et de tests en tout genre (chimie, sécurité,…),
  • La Directive Cosmétiques entrée en vigueur le 11 mars 2013 ne résout pas le scandale des tests sur animaux de substances chimiques multi-industrie (dont à usage cosmétique) ainsi que la poursuite de certains tests spécifiques aux cosmétiques sur des animaux tant en France qu’en Europe.

Victimes animales

Comme le rappellent les dernières statistiques publiées en décembre 2013 par l’Union Européenne concernant l’utilisation des animaux à des fins expérimentales, la France est le pays qui détient en Europe le record d’utilisation d’animaux dans les laboratoires suivie par le Royaume-Uni et l’Allemagne. En effet, chaque année dans l’Hexagone, plus de 2,5* millions d’animaux, sans autre statut que celui de matériel de laboratoire, alors que désormais reconnus comme êtres doués de sensibilité, sont utilisés et tourmentés de mille façons avant d’être tués dans des laboratoires. Il s’agit majoritairement de rongeurs (souris, rats, cochons d’Inde, hamsters, gerbilles,….), de lapins, de chats, de chiens, de primates, mais aussi de batraciens, d’oiseaux et d’animaux dits de ferme (chiffres en constante progression pour ces deux catégories) ainsi que d’innombrables invertébrés.

Chaque jour, d’innombrables expériences et tests en tout genre sont réalisés sur des animaux dans près de 500 établissements à travers l’Hexagone : hôpitaux, facultés, universités, écoles de médecine, unités de recherche réparties sur tout le territoire (CNRS, INSERM, INRA, IFREMER, Institut Pasteur), laboratoires privés opérant dans de nombreuses industries, sous-traitants privés de tests et expériences sur animaux.

Ainsi, en Europe, au minimum, selon les chiffres officiels plus que contestables*, environ 12 millions d’animaux sont victimes d’expérimentations et de tests aussi divers que douloureux, notamment pour la recherche biomédicale, les manipulations génétiques, les tests de toxicité de substances chimiques et encore cosmétiques, mais aussi la recherche fondamentale et l’enseignement, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni utilisant plus de 50% de ces animaux.

Victimes humaines

Les effets secondaires des médicaments ont causé le décès de 200 000 personnes dans l’Union Européenne en 2010 (chiffres officiels). Les chercheurs sont de plus en plus nombreux à affirmer que ces recherches et tests sur des animaux vivants peuvent aujourd’hui être réalisés notamment sur des cellules souches humaines et grâce à tout un panel de méthodes de substitution sans animaux. Les résultats n’en sont que plus fiables. Des associations de scientifiques – chercheurs et médecins – comme Antidote Europe s’opposent à l’expérimentation sur des animaux pour des raisons de fiabilité scientifique. Pour rappel, comme tant d’autres médicaments aujourd’hui retirés du marché, le Médiator avait été testé avec succès sur les animaux sans jamais mettre en évidence ses effets secondaires graves voire mortels pour les humains.

En conclusion

En tant que citoyens abolitionnistes, nous sommes convaincus que, quels que soient l’« attention » et les « soins » apportés aux animaux détenus dans des établissements de tests et de recherche, les animaux n’y ont aucunement leur place. En effet, en plus d’être une pratique très coûteuse en termes de deniers publics, qui plus est en temps de crise économique et de restrictions budgétaires, l’expérimentation animale s’appuie sur le soi-disant « modèle animal » dont l’inefficacité et la dangerosité pour la santé humaine ne sont plus à démontrer. Nous ne sommes pas des rats de 70 kilos. D’autre part, la recherche animale est en complète violation des droits fondamentaux des animaux, êtres désormais reconnus comme sensibles dans les textes de loi, à ne pas être maintenus en captivité et utilisés pour des expériences et des tests en tout genre plus ou moins douloureux et invasifs et toujours mortels et sources d’immenses souffrances tant physiques que psychologiques.

Des précisions sur les chiffres

2,5 millions d’animaux « sacrifiés » chaque année dans les laboratoires français et 12 millions à travers l’Europe sont les chiffres officiels fournis par les autorités. Il ne s’agit en réalité que d’une sous-évaluation calculée puisque beaucoup d’animaux sont exclus des statistiques, notamment ceux morts pendant leur élevage dans des établissements spécialisés ou dans les animaleries des laboratoires, ceux en « surstock » et éliminés dès la naissance, ceux sacrifiés pour prélever un ou plusieurs organes ou des tissus, ceux victimes de mauvais traitement, d’infections et de stress mortels, etc. Les animaux transgéniques « ratés » sont également exclus de ces statistiques officielles puisque la majorité d’entre eux vont mourir avant la naissance, soit un nombre énorme, le taux de réussite pour chaque animal transgénique étant de l’ordre de 1 à 2%. Aussi, le projet REACH de test et retest des substances chimiques en Europe entré en vigueur en 2007 prévoit d utiliser sur une période de 10 ans plus de 50 millions d’animaux qui viennent s’ajouter aux 12 millions officiels annuels.

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