Expérimentation animale : Montpellier dit Stop !

90 militants ont protesté pacifiquement contre l’expérimentation animale samedi 22 septembre place de la Comédie.

Exposer la vivisection (expérimentation animale) est une nécessité pour sensibiliser afin de faire reculer ce fléau qui cause la souffrance et la mort de 850 millions d’animaux dans le monde chaque année, sans même parler de ses conséquences sur la santé humaine.

Le premier happening du même type avait eu lieu ici-même il y a un an, sous le même soleil de fin d’été.

Happening dénonçant l'expérimentation à Montpellier le 22 septembre 2012Les montpelliérains sont très sensibles à l’impact produit par le triangle que forment les figurants, comme le montrent les photos de l’album en bas de page. C’est précisément le but de ce type de mise en scène : capter un peu de l’attention et du temps du public afin de faire passer un message fort pour l’abolition de l’expérimentation animale et plus généralement pour sensibiliser aux droits fondamentaux qu’ont les animaux à vivre pour eux-mêmes sans être exploités. On peut vivre sans exploiter ni tuer !

Cette manifestation théâtrale est une performance pour les militants qui doivent rester statiques pendant près de 3 heures, avec bien entendu la possibilité de se faire remplacer pour prendre une pause, se dégourdir les jambes et se désaltérer.

L’affluence au comptoir d’information montre à quel point ce sujet suscite des interrogations et un profond malaise, ce qui est  justifié quand on sait qu’en France, un animal meurt torturé toutes les 12 secondes dans les laboratoires publics et privés.

De plus, ce sujet n’est abordé par les médias que du point de vue de ceux pour qui les animaux ne sont que du matériel biologique, pour qui les animaux sont des objets d’expérimentation.

L’actualité brûlante sur les OGM nous a d’ailleurs valu quelques discussions, certaines personnes ne soupçonnant pas que ces substances avaient été mises sur le marché après avoir été testées « avec succès » sur les animaux, prouvant par là-même occasion le problème méthodologique posé par l’expérimentation animale, à laquelle on peut faire dire tout ou son contraire selon l’espèce animale utilisée.

Qu’est-ce sinon de la mauvaise science alors que des méthodes fiables et sans cruauté existent pour évaluer la toxicité d’un produit pour l’être humain ?

Ce happening fut aussi l’occasion d’orienter quelques personnes travaillant dans des laboratoires (nombreux à Montpellier, voir ci-dessous) vers notre partenaire scientifique Antidote Europe.

Vidéo de cette action:

Album photos de l’action (crédits Margritis et Ani Maux)

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Liste non-exhaustive des établissements liés à l’expérimentation animale à Montpellier

  • SANOFI utilise toutes sortes d’animaux à grande échelle dans son centre de recherche.
  • À l’Institut de Génétique Humaine/Institut de Génétique Fonctionnelle (IGH/IGF, au CHU) on travaille sur des rongeurs.
  • À l’UM2 (faculté des sciences) dans le bâtiment biologie animale, on pratique les dissections.
  • Au CNRS (route de Mende) de nouvelles installations vont permettre aux chercheurs de travailler sur 15 000 souris.
  • L’INRA dispose d’une animalerie d’une capacité de 4.000 animaux (souris transgéniques ou invalidées et rats).
  • L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD Agropolis) dispose d’une animalerie.
  • À l’Institut des Neurosciences de Montpellier, (INM campus St Eloi) on utilise en particulier des microcèbes (primates).
  • Au Centre Régional de Lutte contre le Cancer (CRLC Val d’Aurelle) on pratique des xénogreffes de tumeurs humaines sur des souris immunodéprimées et « radioactives ».
  • Sur le site du Centre International de recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD à Agropolis) se trouve également une animalerie pour gros animaux (étables).
  • Dans le « bunker » du Centre d’Elevage et de Conditionnement Expérimental des Modèles Animaux (CECEMA sur le campus UM2) des rongeurs sont élevés afin d’approvisionner certains labos cités ci-dessus et des expériences sont parfois effectuées sur place.
  • À l’UM1 : à la faculté de pharmacie, on utilise aussi des souris tandis qu’à la faculté de médecine (boulevard Henri IV), des formations chirurgicales sont dispensées sur des cochons qui vivent sur le toit du bâtiment. Souris, rats et lapins sont également utilisés. Voir à ce propos cette vidéo récente :

Prochains happenings Stop aux Animaux dans les Labos 

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