Les faits

La campagne « Stop aux Animaux dans les Laboratoires d’Expérimentation ! » (SALE) lancée en 2008 et animée depuis par International Campaigns (IC) a pour vocation d’informer et de sensibiliser le grand public sur le sort que l’industrie de la vivisection réserve aux animaux dans les laboratoires en France et partout dans le monde.

Ce site militant n’est pas destiné à vous apitoyer sur le sort des animaux ni à solliciter votre générosité, mais plutôt à apporter des solutions concrètes pour enrayer le fléau de la vivisection.

Vivisection et expérimentation sur les animaux – Définition

Ces pratiques consistent à se servir de toutes les espèces d’animaux imaginables en les soumettant à des procédures expérimentales plus ou moins invasives, destructrices et douloureuses avec presque toujours la mort au bout du calvaire, par euthanasie ou suite aux expériences et tests réalisés dans les domaines les plus variés dont :

  • L’industrie chimique (tests de toxicité pour la sécurité des produits d’entretien et chimiques et de substances aussi diverses que nocives,…),
  • L’industrie pharmaceutique et les biotechnologies (molécules pour médicaments, prélèvements de tissus, d’organes, de sang, plasma..…),
  • La recherche médicale (physiologie, pathologie, maladies neurodégénératives, parasitologie, chirurgie, traumatologie, maladies transmissibles à l’homme, médecine vétérinaire, génétique, sécurité alimentaire,…),
  • La défense et la sécurité : tests d’armes classiques et N.R.B.C. (Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques),
  • La recherche agronomique, les xénogreffes (transplantation interespèce),
  • L’enseignement des « sciences de la vie »

Rappelons en outre que, stricto sensu,  le terme «vivisection» («découper le vivant») ne concerne qu’une petite partie de l’expérimentation sur les animaux, les tests et manipulations en tout genre (notamment à finalité de formation) et répétitifs à l’infini étant les plus gros consommateurs d’animaux réduits à l’état de « matériel biologique ».

D’autre part, si certaines expériences parviennent à être « abandonnées », d’autres, plus modernes, « prennent la relève », et sacrifient des rongeurs (de plus en plus transgéniques) toujours plus nombreux dans le cadre de la recherche fondamentale et de (re)tests en tout genre de molécules et substances chimiques.

Nombre d’animaux tourmentés et assassinés dans les laboratoires publics et privés*

  • 1 animal est victime d’expériences ou de tests toutes les 12 secondes en France
  • 1 animal est victime d’expériences ou de tests toutes les 3 secondes en Europe
  • 25 animaux (minimum) sont victimes d’expériences ou de tests chaque seconde dans le monde.

*A propos de ces chiffres…

En France, selon les derniers chiffres officiels disponibles, quelque 90% des «animaux de laboratoire» (soit plus de 2 millions d’individus) sont des rongeurs (souris, rats, cochons d’Inde,…). Les lapins, poissons, cochons et ovins (plusieurs dizaines de milliers) ainsi que les primates (quelques milliers) et autres espèces arrivent officiellement loin derrière tandis que les chats et les chiens (quelques milliers également) et les chevaux ne représentent qu’un nombre relativement faible des animaux expérimentés.

En réalité, malgré les chiffres officiels stratégiquement et volontairement minimalistes, ce sont bien plus de 3 millions d’animaux qui sont sacrifiés chaque année en France, ce qui place l’Hexagone dans le peloton de tête des pays européens pratiquant le plus de vivisection.

En effet, en France, certaines procédures avec animaux ne sont pas prises en compte, tous les laboratoires ne se soumettent pas à l’obligation de déclaration et/ou sous-déclarent, et, de surcroît, de très nombreux animaux sont reproduits, élevés puis euthanasiés plus ou moins sauvagement sans finir (« tant mieux » pour eux…) dans les mains des blouses blanches parce que, entre autres :

  • Ils ne correspondent pas au modèle ou « profil » recherché après avoir été reproduits ou génétiquement modifiés que ce soit dans le cadre d’une reproduction expérimentale ou d’envergure industrielle
  • Ils sont morts de différentes infections ou pathologies liées à des conditions environnementales inadaptées ou de stress, notamment, suite à des manipulations brutales lors de leur capture, transport ou de manipulations lors des procédures expérimentales
  • Ils ont été élevés puis euthanasiés pour un simple prélèvement de tissus ou d’un organe pour des recherches in vitro non éthiques car s’appuyant sur l’utilisation d’animaux malgré tout

* Ainsi, pour UN animal expérimenté, en moyenne DEUX autres animaux (dont beaucoup de rongeurs mais pas seulement) sont en amont reproduits, élevés, sélectionnés, euthanasiés avant même de servir à un quelconque protocole. Faites le compte.

Quant aux instances européennes, elles ont leur propre définition de l’expérimentation sur les animaux, à savoir : « toute utilisation d’un animal à des fins expérimentales ou à d’autres fins scientifiques susceptible de causer à cet animal des douleurs, des souffrances, de l’angoisse… ». Ne sont donc pas prises en compte les «méthodes les moins douloureuses acceptées par la pratique moderne (méthodes dites humaines) pour le sacrifice et le marquage des animaux»

Le plus grand flou artistique est donc entretenu en matière de chiffres officiels dans la mesure où ces derniers ne tiennent pas compte des animaux qui ne « souffrent pas » ou que de « manière minime » (notamment dans le cadre de travaux in vitro sur des organes isolés ou des cellules d’animaux).

Rien qu’aujourd’hui et rien qu’en France, plus de 7000 animaux sont morts dans les laboratoires de tests et d’expérimentation suite à des actes de torture, de barbarie et de maltraitance. Et ce le plus légalement du monde…

Au niveau mondial, le nombre d’animaux utilisés d’une manière ou d’une autre par l’industrie de la vivisection est donc estimé entre 800 millions et 1 milliard par an.

Qui terrorise et martyrise les animaux ?

En France, plus de 500 établissements (publics et privés) utilisent, font souffrir et tuent des animaux en toute légalité.

Les laboratoires publics restent les plus gros consommateurs d’«animaux de laboratoire».

Quant aux laboratoires privés (pharmaceutiques notamment), certains se vantent de contribuer à la «diminution» du nombre d’animaux utilisés… La réalité est cependant bien plus cynique puisqu’en fait ils délocalisent tout simplement leur recherche à l’étranger ou la sous-traitent à des sociétés spécialisées dans l’expérimentation sur les animaux (CRO) implantées à travers toute l’Europe, dont la France, et dans le monde entier.

Tout ce petit monde fait travailler toute une chaîne de professionnels et de collaborateurs de la torture animale: les élevages spécialisés dans la fourniture d’animaux sélectionnés, sur mesure ou « prêts à l’emploi » ainsi que les fournisseurs d’équipements, de matériel et d’installations en tout genre pour les laboratoires d’expérimentation. Sans oublier les techniciens de laboratoire et agents vétérinaires chargés de veiller à leur manière sur les animaux emprisonnés dans les animaleries livrés aux mains d’expérimentateurs-chercheurs qui exercent sous couvert d’une licence et avec le soutien et la protection des autorités.

Ce que VOUS pouvez faire

  • Avant d’envisager de sensibiliser le public au moyen de stands d’information, le premier geste que vous pouvez faire pour aider les animaux dans les laboratoires, est, en tant que consomm’acteur, de ne plus acheter de produits d’entretien testés sur les animaux et d’éviter d’acheter des cosmétiques et des produits de soin de fabricants plus ou moins éthiques mais continuant à cautionner les tests sur les animaux en acceptant de commercialiser leurs produits dans des pays comme la Chine, une nation qui continue d’imposer des tests sur les animaux pour vérifier la sécurité des produits cosmétiques, même importés d’Europe, région du monde où depuis mars 2013, plus aucun produit testé sur les animaux ne peut être, légalement du moins, commercialisé en Europe.
  • Faites une utilisation éclairée des médicaments
  • Ne soutenez pas certaines œuvres et campagnes qui financent la vivisection
  • Refusez la dissection pour vos enfants et renoncez aux formations exigeant des expériences sur les animaux
  • Affirmez votre refus de la vivisection
  • Informez et sensibilisez votre entourage aux droits des animaux
  • De plus, téléchargez et diffusez massivement ces 3 tracts d’information et de sensibilisation à la vivisection et aux droits fondamentaux des animaux :

3 tracts de sensibilisation à télécharger, imprimer et distribuer massivement :

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