Communiqué de presse

Pour diffusion immédiate

Cette année, mobilisons-nous en ligne

Dans le cadre de l’édition 2020 de la Journée Internationale pour les Droits des Animaux (JIDA), journée anniversaire de la ratification de la Déclaration des Droits de l’Homme, mobilisons-nous en ligne cette année pour promouvoir la reconnaissance des droits fondamentaux des animaux non humains à ne pas servir les intérêts humains.

« Chaque jour, en France, plus de 7000 animaux sont utilisés, suppliciés et tués dans les laboratoires d’expérimentation publics et privés. Rien qu’en France, plus de 3 millions d’animaux sont chaque jour reproduits, élevés, brutalisés et sacrifiés pour la consommation de produits d’origine animale. Ainsi, chaque semaine, dans le monde, plus d’un MILLIARD d’animaux sont exploités, maltraités et tués pour devenir de la viande, dont ceux en fin de « parcours de production » qui ont servi à produire du lait, des œufs et autres produits d’origine animale. Chaque seconde, à travers la planète, plus d’un animal meurt pour l’industrie de la fourrure. Réduits à l’état de marchandise, ils n’ont strictement aucun droit fondamental », déclare un porte-parole d’International Campaigns, collectif pour les droits des animaux qui coordonne et relaie cette Journée Internationale en France depuis décembre 2004.

A propos de la Journée Internationale pour les Droits des Animaux
Initiée par l’organisation britannique Uncaged Campaigns, la campagne « Journée Internationale pour les Droits des Animaux » (International Animal Rights Day – IARD) est destinée à promouvoir au moyen d’une véritable Déclaration Universelle des Droits des Animaux les droits fondamentaux de tous les animaux au respect et à la vie.

Pourquoi des droits aux animaux ?

Êtres sensibles et animés par leur propres motivations et intérêts, les animaux ne devraient être ni de la marchandise, ni du matériel ni de la nourriture pour l’espèce humaine qui peut vivre et s’épanouir sans aucun problème en adoptant un régime alimentaire basé sur le monde végétal (vegan).

À l’heure où, entre autres et malgré le développement du mouvement vegan en France depuis une décennie :

  • dans les laboratoires, toujours plus d’animaux sont utilisés comme du matériel de recherche et de tests
  • les animaux ne sont plus considérés comme des meubles mais sont toujours aussi massivement exploités
  • la pratique de la chasse, en plus des innombrables animaux volontairement abattus, est à l’origine d’accidents mortels toujours plus fréquents et est de plus en plus contestée. Il est à nouveau question de rouvrir les chasses présidentielles…
  • les publicités pour les repas de fêtes de fin d’année à base d’animaux – alors qu’il existe d‘excellentes alternatives 100% végétales et donc sans souffrance animale – et pour la fourrure battent leur plein et masquent savamment la souffrance intense et révoltante des animaux à plumes et à poils servant à la « production » des mets et vêtements
  • le nombre d’animaux reproduits, élevés, incarcérés, transportés et abattus chaque année pour la consommation humaine rien qu’en France (source France Agrimer) dépasse le milliard d’individus animaux sensibles (« Consommation de viande et abattages soutenus« ),

il est grand temps pour nous d’évoluer en reconnaissant que nous ne sommes pas les seuls êtres à trouver un intérêt à vivre. Il est urgent que les humains respectent les intérêts des animaux et leur reconnaissent le droit de ne plus être assimilés à des biens, de la marchandise ou de la propriété.

Après des siècles d’esclavage, les discriminations entre les êtres humains sont aujourd’hui condamnables et condamnées car les droits fondamentaux de ces derniers ont été énoncés et doivent, en théorie, être respectés, notamment le droit de ne pas être considérés comme une « propriété », ce qui leur permet d’exister en tant qu’individus humains.

Ce même droit, nous devons le revendiquer pour les animaux afin que cessent l’utilisation et l’exploitation sans scrupules de centaines de milliards d’êtres sensibles et conscients chaque année à travers le monde. Afin que les animaux cessent d’être considérés comme une source de profit, avec tout ce que cela comporte comme misères, détresses et souffrances. Humains ou animaux, nous sommes tous des êtres sensibles et avons le même intérêt à vivre, dans le respect de ce que nous sommes : des individus et des personnes.

Ainsi, dans tous les domaines, on parle de l’animal comme d’un outil, d’un objet, d’une marchandise que l’on fabrique au service du profit et de l’économie de l’homme. Partout, on tire parti des animaux pour « satisfaire rapidement aux besoins du marché », en veillant à fabriquer des « sujets supérieurs », c’est-à-dire génétiquement trafiqués pour les besoins d’une science et d’industriels qui s’appuient sur un modèle hautement cruel et erroné (l’animal) ou « à grand rendement » qui produisent de la viande, du lait et autres « sous-produits » d’origine animale à moindre coût.

Contacts Collectif International Campaigns pour les Droits des Animaux

06 86 54 89 56 – info[at]international-campaigns.org
http://www.international-campaigns.org/journee-internationale-droits-animaux/